La Lettre d’Afghanistan 29 mai 2025
Au nom de Dieu, du droit et de la liberté Déclaration du mouvement des femmes du Panjshir Le mouvement des femmes du Panjshir a officiellement commencé ses activités aujourd’hui, le 20 mai, en tant que mouvement de protestation spontané. Nous, les femmes de la province du Panjshir, qui observons de près l’oppression, l’injustice et les préjugés du groupe taliban et souffrons de leurs activités misogynes dans le pays, nous sommes réunies pour faire entendre la voix de milliers de femmes qui souffrent en Afghanistan, en particulier les femmes du Panjshir, et pour œuvrer à la garantie de nos droits humains. Lire la suite Quarante cinq mois se sont écoulés depuis la prise de Kaboul par les Talibans. Quarante cinq mois de régression, de persécutions, de tortures, d’exécutions, de lapidations, d’humiliations, d’emprisonnements, de négation absolue des libertés fondamentales. Il faut cesser de faire semblant : l’autorité talibans n’est pas un gouvernement, c’est une organisation criminelle déguisée en autorité religieuse qui a pris toute la population en otages. Et à ce titre, il ne mérite ni reconnaissance officielle, ni dialogue, ni intégration internationale. Le talibanisme n’est pas une simple idéologie conservatrice et extrémiste. C’est une véritable menace globale, une forme contemporaine de totalitarisme fondée sur la terreur, l’ignorance, la soumission et la destruction de toute pensée libre. En cela, il s’oppose à tout ce que la communauté internationale prétend défendre : les droits humains, la dignité des femmes, la liberté de conscience, la souveraineté populaire, le progrès des sociétés et le pluralismes socio-cuturelles. Les Talibans ont méthodiquement et délibérément fermé les écoles traditionnels; surtout pour les jeunes filles, effacé les femmes de l’espace public, interdit la musique, les livres, les débats.
Lire la suite 64 organisations de femmes et mouvements de protestation exigent une action en justice contre Cheryl Benard La lettre stipule : « Mme Cheryl Bernard devrait être poursuivie pour son implication présumée dans des crimes contre l’humanité en purgeant le régime taliban, en niant la violence structurelle contre les femmes et en trompant l’opinion publique mondiale. » Cher lecteur,
Cette semaine, j’ai ressenti un autre type de frustration — celle qui ne vient pas de la brutalité des talibans, mais d’une soi-disant féministe qui utilise son privilège et sa plateforme pour blanchir leurs crimes contre l’humanité.
Elle s’appelle Cheryl Benard, féministe autoproclamée et épouse de Zalmay Khalilzad, l’ancien diplomate américain qui a négocié le retour au pouvoir des talibans. Dans un article récent, Benard affirme que l’Afghanistan est désormais « stabilisé » et suffisamment sûr pour que les États-Unis puissent expulser 8 000 réfugiés afghans vers l’Afghanistan contrôlé par les talibans.
Non seulement elle minimise la répression des femmes par les talibans, mais elle va jusqu’à la comparer aux violences sexistes en Inde, insinuant que l’indignation envers l’Afghanistan est exagérée ou appliquée de manière sélective. Elle ne reconnaît nulle part le système d’apartheid sexuel des talibans ni leur campagne délibérée visant à exclure les femmes de la vie publique, réalités documentées par l’ONU, Human Rights Watch et les journalistes afghans, dont nous sommes.
Cette semaine, j’ai écrit une tribune libre en réponse à Benard, non seulement pour corriger ses distorsions, mais aussi pour lui rappeler, ainsi qu’au monde entier, que les femmes afghanes ne sont pas sans voix. Nous ne sommes pas « histrioniques ». Et nous n’avons certainement pas besoin d’une féministe privilégiée pour nous expliquer notre réalité. lire l’article de Zara Nader
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Badakhshan, Panjshir, Kaboul, Kandahar, exil. D’un bout à l’autre de l’Afghanistan, la résistance renaît. Dans les montagnes comme dans les rues, dans les vallées du nord comme dans les conférences internationales, une même injonction se fait entendre : ne pas plier. Résister ou disparaître.
Un soulèvement qui prend racine
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Ce n’est plus seulement un régime répressif. C’est un programme de destruction. En Afghanistan, les Talibans ne gouvernent pas : ils étranglent. Ils n’administrent pas : ils asphyxient. Ce qu’ils imposent aujourd’hui ressemble à un suicide national, sa…
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La scène se répète, tragiquement, comme un écho sourd dans les montagnes et les ruelles afghanes, dans les hôpitaux de campagne, aux postes-frontières, dans les bureaux des réfugiés : des jeunes qui se pendent, s’empoisonnent, s’immolent. En Afghanista…
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Le groupe a averti que la situation s’était aggravée sous le régime des talibans et a appelé à une solidarité internationale urgente pour faire face à la crise.
Dans un communiqué publié mercredi, l’organisation a décrit le mariage forcé, en particulier chez les mineures, comme une crise sociale croissante dans l’Afghanistan contrôlé par les talibans. Le retour au pouvoir des talibans, a-t-elle ajouté, a intensifié cette pratique, exposant les jeunes filles à de graves risques de préjudices mentaux, physiques et sociaux.
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Chère lectrice, cher lecteur, je suis Zahra Nader, rédactrice en chef du Zan Times. Contrairement à notre édition du vendredi, celle-ci est consacrée aux femmes derrière le Zan Times. Ces femmes journalistes qui risquent leur vie chaque jour pour révéler la vérité, des histoires que le monde n’aurait peut-être jamais entendues autrement.
Aujourd’hui, je vous présente Sana Atef, même si ce n’est pas son vrai nom. J’ai hâte de pouvoir la présenter sous son vrai nom.
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PAR M. Ashraf Haidari L’attentat terroriste du 22 mars 2024 contre l’hôtel de ville Crocus de Moscou met en lumière la lutte mondiale contre le terrorisme. Malgré la Stratégie antiterroriste mondiale de l’ONU, la coopération internationale reste insuffisante, écrit M. Ashraf Haidari.
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Depuis le retrait chaotique des forces américaines en août 2021, l’Afghanistan est redevenu, sous l’autorité des talibans, un incubateur global du djihadisme. Loin de tenir les engagements pris à Doha, les talibans ont au Depuis le retrait des forces a…
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8h.media Le réseau de bots coordonné des talibans et la manipulation de l’identité, du langage et du récit sur X Mohammad Résumé Dans le sillage de la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans en août 2021, la nature de leur stratégie de comm…
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Le rapatriement des réfugiés afghans est non seulement dévastateur et dangereux, mais il s’agit aussi d’une trahison, que certains observateurs occidentaux cherchent à justifier.
Dans un article récent du National Interest intitulé « Les réfugiés afghans ne devraient pas craindre le rapatriement », Cheryl Benard exhorte l’administration Trump à retirer aux Afghans leur statut de protection temporaire (TPS) aux États-Unis, obligeant ainsi quelque 8 000 d’entre eux à retourner en Afghanistan sous contrôle taliban.
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PHOENIX, Arizona – Pendant près de deux décennies, ils ont été frères d’armes. Les meilleurs aviateurs d’Afghanistan, entraînés à piloter des hélicoptères de combat contre les talibans, ont été l’atout principal de la plus longue guerre des États-Unis, qui s’est terminée dans l’ignominie il y a près de quatre ans. Évacués aux États-Unis lors de l’effondrement de leur pays, ces aviateurs d’élite se sentent parfois désormais l’ennemi.
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Farida Darvish
La semaine dernière, je tenais ma fille nouveau-née dans mes bras, submergée par la joie profonde de la maternité. Pourtant, j’ai le cœur brisé en sachant que pour d’innombrables filles nées en Afghanistan, mon pays, l’avenir est tragiquement sombre. La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a qualifié à juste titre leur existence d’« apartheid de genre cautionné par l’État ».
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