Un refus clair de la compromission

Dans un monde où la diplomatie s’embrouille dans les euphémismes, le Front pour la liberté de l’Afghanistan choisit la clarté : on ne dialogue pas avec un régime d’apartheid, on le combat.
Sa déclaration, publiée après la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, dénonce toute tentative de normalisation des Talibans et rappelle que la paix ne viendra jamais du silence sur la barbarie. Un texte fort, argumenté, qui redonne sens à la résistance.
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Déclaration du Front pour la liberté de l’Afghanistan
Concernant la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en Afghanistan
24 juin 2025Le Front pour la liberté de l’Afghanistan a étudié avec attention et prudence les déclarations de Mme Roza Otunbayeva, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, de Mme Sima Sami Bahous, responsable de la section femmes de l’Organisation, et de Mme Joyce Msuya, Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires. Il réaffirme son insistance sur les éléments manifestes de discrimination systématique et de brutalité sauvage du groupe Taliban, tels que reflétés dans ces déclarations.
Le Front pour la liberté de l’Afghanistan salue l’importance de ces prises de position de responsables onusiens dans la dénonciation des politiques inhumaines des Talibans, tout en rejetant avec fermeté toute forme d’interaction, de normalisation, de légitimation ou de reconnaissance de ce régime.
La mention explicite de l’application par les Talibans de la loi dite « de la promotion de la vertu et de la prévention du vice » dans les discours susmentionnés met en lumière la véritable nature de ce régime, fondé sur la terreur, la répression brutale et la discrimination de genre. Tout effort de normalisation ou de reconnaissance de ce régime n’est pas seulement injustifiable : c’est une trahison des valeurs contenues dans la Charte des Nations Unies (notamment les articles 1, 55 et 56), ainsi que dans les instruments internationaux des droits humains, tels que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
Ce régime illégitime ne saurait, selon les termes mêmes des résolutions 1267 (1999) et 1988 (2011) du Conseil de sécurité des Nations Unies, bénéficier d’aucune reconnaissance ni légitimation. Le Front pour la liberté de l’Afghanistan affirme sans ambiguïté que le régime d’apartheid de genre des Talibans ne peut être réformé par le dialogue ou l’engagement diplomatique. En vertu du droit légitime à l’autodéfense, il oppose à ce régime infernal une résistance totale et résolue.
Malheureusement, l’expérience a montré que le terme « engagement » a souvent servi de paravent à des tentatives échouées de légitimation des Talibans, visant à leur ouvrir l’accès aux ressources qu’ils détournent et exploitent. Une telle approche a conduit à négliger les violations massives des droits humains et du droit international humanitaire commises par ce groupe.
Le Front pour la liberté de l’Afghanistan rejette avec fermeté toute initiative susceptible de légitimer ou de reconnaître le régime illégitime des Talibans, et rappelle que la seule voie vers une paix durable en Afghanistan et dans la région réside dans l’établissement d’un nouvel ordre républicain et la mise en place des conditions nécessaires à la formation d’un gouvernement inclusif, représentatif et élu en Afghanistan.
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