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08/07/2025

Lina Haidar, née de parents réfugiés afghans, est devenue la plus jeune diplômée de l’Allemagne à l’âge de 11 ans, mettant en valeur des talents et de la détermination exceptionnels malgré ses débuts difficiles.

Lina Haidar, née de parents qui ont fui l’Afghanistan, a terminé la 12e année en Allemagne à l’âge de onze ans et est maintenant le plus jeune étudiant du pays agréé pour l’université.

Les médias allemands ont rapporté que Lina, étudiante d’origine afghane dans la ville de Bonn, a achevé ses études secondaires à l’école Sankt Adelheid à l’âge de onze ans. Elle a terminé l’ensemble du programme scolaire en seulement six ans et a obtenu son diplôme la semaine dernière.

Après avoir terminé la première année, Lina a été accélérée jusqu’à la cinquième année en passant un test d’évaluation académique. Elle progresse alors rapidement par les niveaux de huit, dix, onze et douze successivement.

Le directeur de l’école Sankt Adelheid a déclaré qu’il était évident dès le début que Lina était une élève exceptionnelle et avait besoin d’une approche spéciale pour l’aider à réaliser son potentiel.

Le journal allemand Bild a nommé Lina la plus jeune diplômée du lycée du pays. Ses parents, qui sont arrivés en Allemagne en tant que réfugiés, ont joué un rôle vital dans la fourniture de l’environnement nécessaire à son succès.

Cette réalisation remarquable reflète le talent et la détermination de Lina, ce qui lui permet de terminer ses études rapidement et de se préparer à des études universitaires.

Auparavant, le record du plus jeune diplômé de l’Allemagne était détenu par un garçon nommé Ruben Sharara, qui a reçu son diplôme à l’âge de douze ans. La réalisation de Lina met en évidence les capacités des étudiants migrants qui, lorsqu’ils bénéficient du soutien adéquat, peuvent obtenir des résultats exceptionnels.

L’histoire de Lina est un exemple puissant de la façon dont les enfants réfugiés et migrants, lorsqu’ils sont élevés et encouragés, peuvent surmonter d’immenses défis et prospérer sur le plan académique.

Alors que Lina se prépare à commencer son voyage à l’université, elle se présente comme un symbole d’espoir et de possibilité pour les jeunes étudiants du monde entier, en particulier ceux issus de l’expérience des enfants déplacés et des réfugiés.

Ses réalisations contrastent fortement avec la réalité en Afghanistan, où les filles sont actuellement interdites d’aller à l’école secondaire et à l’université en vertu des politiques restrictives des talibans.

En raison de ces règles sévères et répressives, des millions de filles afghanes se voient refuser le droit fondamental à l’éducation, rendant le succès de Lina encore plus poignant et symbolique à l’étranger.