Paroles de terrain contre discours de salon : l’histoire de Sophie

À la suite du rapport de la Fondation Fondapol sur « l’hostilité d’une partie des jeunes Afghans issus de l’immigration à l’égard des valeurs de la République », des voix nombreuses se sont élevées — mais rarement celles des premières concernées : celles et ceux qui accompagnent ces jeunes au quotidien. L’exégèse approximative de Didier Leschi, les généralisations anxiogènes relayées par certains médias, et les emballements des réseaux sociaux ont alimenté une incompréhension profonde et douloureuse.

Face à cette tempête d’amalgames, Sophie, formatrice de plusieurs de ces migrants, a choisi de témoigner. Elle a voulu rétablir une vérité : celle qu’on ne voit pas, celle qu’on ne dit pas.
Avec pudeur, lucidité et engagement, elle raconte ce qu’elle a vécu avec de jeunes Afghans —  souvent brisés par l’exil, perdus dans les dédales de l’administration française, et désorientés par un pays qui proclame des principes, mais oublie de les incarner.


Son récit est aussi une alerte : l’échec de l’intégration n’est pas une question culturelle, mais une faillite collective. Et ce constat vaut pour tous les migrants, pas seulement pour les Afghans.

Paroles de terrain contre discours de salon / 1

Rétablir la vérité : parole d’une éducatrice auprès des jeunes Afghans

Paroles de terrain contre discours de salon / 2

À ceux qui parlent des Afghans sans les connaître



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