Hommage aux martyrs du Front de la Liberté à Vienne
31 Hamal 1404 (19 avril 2025)

Un certain nombre de dirigeants de partis, de responsables politiques, d’activistes de la société civile, de diplomates, de jeunes et de professionnels des médias se sont réunis dans la ville de Vienne, capitale de l’Autriche, pour commémorer, à l’occasion du deuxième anniversaire de l’épopée du Sud de Salang, les martyrs du 22 Hamal (Farvardin) du Front de la Liberté, lors d’une cérémonie.

Lors de cet événement, le Dr Abdul Latif Pedram, chef du Parti Congrès National, évoquant la résistance des martyrs du Front de la Liberté, a déclaré :
« Le général Akmal Amir savait que son combat et celui de ses compagnons contre le régime taliban était une guerre inégale, mais son objectif était de créer, par leur résistance, un récit pour des milliers de jeunes de cette terre, afin que cela devienne, au final, une source de libération pour leur patrie. Il est donc essentiel de s’inspirer de leur détermination et de s’incliner devant ces martyrs. »

M. Pedram a également ajouté que la seule manière d’honorer ces martyrs et d’aider leurs familles est de poursuivre leur voie.

Par ailleurs, Dawood Naji, président du comité politique du Front de la Liberté d’Afghanistan, a insisté sur la nécessité de poursuivre la lutte contre les talibans. Il a déclaré :
« Continuer le combat pour s’approprier notre destin et celui de notre pays est un devoir pour chaque Afghan. »

M. Naji a ajouté que l’équilibre des forces est en train de changer en faveur du peuple afghan, et qu’il faut poursuivre la lutte avec patience. Il a souligné la nécessité d’une solidarité nationale, affirmant que toute forme de discorde et de division parmi les opposants aux talibans ne ferait que renforcer le régime de ce groupe.

De son côté, Mme Zarghona Wali, responsable du Consensus international des femmes afghanes de la diaspora, a salué la lutte héroïque des martyrs du Front de la Liberté, déclarant :
« La liberté face à l’oppression, à la discrimination, à la répression et à la violence des talibans nécessite des sacrifices, et nous devons être prêts à les faire. »

Dans le même temps, Sayed Mohammad Baqer Mohseni, analyste politique et professeur d’université, a affirmé que le commandant Akmal Amir était un jeune homme très conscient, qui savait pour quoi il se battait. Il avait une compréhension claire et approfondie du passé, du présent et de l’avenir.

Il a ajouté que l’engagement et la prise de risque du commandant Akmal Amir et de ses compagnons rappelaient fortement la lutte de Che Guevara et Fidel Castro à Cuba.

M. Mohseni a souligné que le régime taliban est voué à l’échec dans tous les cas, et que cette chute commencera de l’intérieur même de la structure de ce groupe.

Enfin, Mme Maryam Kohistani, évoquant la personnalité du commandant Akmal Amir, a déclaré qu’il était un homme motivé, doté d’une personnalité multidimensionnelle, et qu’il possédait une bonne connaissance de l’histoire, de l’identité, de la culture, de la politique et des affaires militaires.